Dans les pas d'Albert Camus
Une balade théâtrale
écrite par
Fayçal Oubada et Jean-Jérôme Esposito
Dramaturgie/ Mise en scène
Julie Lucazeau
Création 2020
Durée
45 minutes
écrite par
Fayçal Oubada et Jean-Jérôme Esposito
Dramaturgie/ Mise en scène
Julie Lucazeau
Création 2020
Durée
45 minutes
> En octobre 1958, soit un an après avoir reçu le Prix Nobel de Littérature, Albert Camus acquiert une maison de village à Lourmarin.
C'est là qu'il rédige le début de son roman Le Premier Homme, laissé inachevé suite au tragique accident de la route dans lequel l'écrivain trouva la mort le 4 janvier 1960. Le manuscrit, retrouvé miraculeusement intact sur les lieux de l'accident, fut édité en 1994 par la fille de l'auteur, Catherine Camus.
S'ils se concrétisent en 1958 par l'achat d'une maison, les liens entre Albert Camus et Lourmarin sont bien antérieurs à cette date, et profonds très rapidement. Il y retrouve ceux qu’il aime et qui le font lui, la ménagère-ou domestique qu’il ne peut considérer comme telle, le forgeron-tonnelier, les travailleurs de métal ou de mécanique, les joueurs de foot, et une nature familière.
« Il me semble qu’en envoyant la main, je touche l’Algérie »
Guidé par des compagnons du quotidien de Camus qui profitaient alors d’un homme simple, fraternel, accessible et discret, le public va traverser cet endroit où l’auteur a écrit et pensé son œuvre, suivant des acteurs et des éléments scénographies, créant des images, des résonances, des ponts.
Pour cette balade théâtralisée, 3 ou 4 acteurs et un enfant. « Le petit Camus », accompagnant ou devançant le groupe. Ce petit garçon de 9 ans, celui qui a écrit des remerciements à son maître à la réception du Nobel, celui qui jouait au foot, Jacques Cormery…
C'est là qu'il rédige le début de son roman Le Premier Homme, laissé inachevé suite au tragique accident de la route dans lequel l'écrivain trouva la mort le 4 janvier 1960. Le manuscrit, retrouvé miraculeusement intact sur les lieux de l'accident, fut édité en 1994 par la fille de l'auteur, Catherine Camus.
S'ils se concrétisent en 1958 par l'achat d'une maison, les liens entre Albert Camus et Lourmarin sont bien antérieurs à cette date, et profonds très rapidement. Il y retrouve ceux qu’il aime et qui le font lui, la ménagère-ou domestique qu’il ne peut considérer comme telle, le forgeron-tonnelier, les travailleurs de métal ou de mécanique, les joueurs de foot, et une nature familière.
« Il me semble qu’en envoyant la main, je touche l’Algérie »
Guidé par des compagnons du quotidien de Camus qui profitaient alors d’un homme simple, fraternel, accessible et discret, le public va traverser cet endroit où l’auteur a écrit et pensé son œuvre, suivant des acteurs et des éléments scénographies, créant des images, des résonances, des ponts.
Pour cette balade théâtralisée, 3 ou 4 acteurs et un enfant. « Le petit Camus », accompagnant ou devançant le groupe. Ce petit garçon de 9 ans, celui qui a écrit des remerciements à son maître à la réception du Nobel, celui qui jouait au foot, Jacques Cormery…
Dans cette obscurité en lui, prenait naissance cette ardeur affamée, cette folie de vivre qui l’avait toujours habité et même aujourd’hui gardait son être intact, rendant simplement plus amer-au milieu de sa famille et devant les images de son enfance- le sentiment soudain terrible que le temps de la jeunesse s’enfuyait »