Uppercut
l'uppercut est un coup que le boxeur délivre avec le bras fléchi, dans un mouvement vertical du bas vers le haut, il passe par-dessous ou sur les côtés de la garde de l’adversaire, pour toucher la pointe du menton ou les côtes. Il n’existe pas d’esquive franche contre un uppercut. Le retrait du buste peut nous faire éviter un uppercut.
Mais même si on l’évite, on sentira son souffle de très près...Le mouvement migratoire est un uppercut : il part du bas vers le haut, du Sud vers le Nord.
UPPERCUT parle des migrants d'aujourd'hui et d'hier. De leurs combats, menés sur un ring, dans les rues d’un quartier ou d’un bourg paumé, sur un bateau de fortune...
Ces combats pour exister mieux, nous les voyons tous les jours, nous les menons parfois, nous prenons parti pour d’autres qui n’ont pas toutes les forces pour aller conflit. On a tous un ring en nous. Quand on est dans les cordes et que l’adversaire nous dépasse, on est dans l’obligation même de franchir les limites de la zone de combat, nos frontières, nos croyances.
On découvre alors des capacités que l’on ne se connaissait pas.
Comme face à un miroir, on redécouvre l’être humain que nous sommes.
Le combat pour exister coûte que coûte, prendre soin de la vie, c'est l’essence même de l’humain. C’est ce combat pour vivre qui nous a fait sortir de nos grottes, marcher sur deux pattes, maîtriser le feu... Vouloir arrêter ce combat, c’est le contraire de l’humanité et l’inverse de notre évolution.
Jeune boxeur dans les quartiers populaires de Marseille, mon club était une "terre d’accueil". Souvent, il arrivait des gars d’ailleurs : Sénégal, Algérie, Congo, Italie... cet ailleurs qu'ils avaient quitté sans se retourner, avec pour seul CV une lettre de recommandation ou une licence de boxe d’un autre pays, froissée.
Nous devenions des frères sans même nous poser de questions. Je me suis librement inspiré de nos histoires.
Mais même si on l’évite, on sentira son souffle de très près...Le mouvement migratoire est un uppercut : il part du bas vers le haut, du Sud vers le Nord.
UPPERCUT parle des migrants d'aujourd'hui et d'hier. De leurs combats, menés sur un ring, dans les rues d’un quartier ou d’un bourg paumé, sur un bateau de fortune...
Ces combats pour exister mieux, nous les voyons tous les jours, nous les menons parfois, nous prenons parti pour d’autres qui n’ont pas toutes les forces pour aller conflit. On a tous un ring en nous. Quand on est dans les cordes et que l’adversaire nous dépasse, on est dans l’obligation même de franchir les limites de la zone de combat, nos frontières, nos croyances.
On découvre alors des capacités que l’on ne se connaissait pas.
Comme face à un miroir, on redécouvre l’être humain que nous sommes.
Le combat pour exister coûte que coûte, prendre soin de la vie, c'est l’essence même de l’humain. C’est ce combat pour vivre qui nous a fait sortir de nos grottes, marcher sur deux pattes, maîtriser le feu... Vouloir arrêter ce combat, c’est le contraire de l’humanité et l’inverse de notre évolution.
Jeune boxeur dans les quartiers populaires de Marseille, mon club était une "terre d’accueil". Souvent, il arrivait des gars d’ailleurs : Sénégal, Algérie, Congo, Italie... cet ailleurs qu'ils avaient quitté sans se retourner, avec pour seul CV une lettre de recommandation ou une licence de boxe d’un autre pays, froissée.
Nous devenions des frères sans même nous poser de questions. Je me suis librement inspiré de nos histoires.
Jean Jérôme Esposito artiste associé Velaux pour la
saison prochaine 2020 - 2021
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